samedi 1 septembre 2012

Arrivée - Jours 1 et 2

Après avoir enregistré nos 7 valises au comptoir de Delta et avoir casqué pour le supplément bagages, nous passons un vol sans encombre. Il faut dire que nous avons cassé notre tirelire pour nous offrir l'upgrade vers la classe business. Une fois de temps en temps, cela fait du bien de ne pas être entassés dans la section bétail touristes.

Nous récupérons toutes nos valises (miracle!) et sautons dans le taxi que l'assistante de l'ambassade a commandé pour nous.

Le passage à l'immigration tchèque se fait en 10 secondes chrono car pour les Européens, il s'agit d'un double guichet automatique, l'un qui scanne la puce du passeport et l'autre qui compare la photo de la puce avec la trombine de la personne en "live". Notons également que nous n'avons même pas dû attendre pour les bagages. Impressionnante efficacité qui nous change de celle de Zaventem.

Arrivée aux Andel Appartements, qui loue des meublés à la semaine. Notre studio vient d'être refait de neuf et la salle-de-bain est aussi grande que la chambre d'ami à New York. C'est sûr, Prague joue dans une autre catégorie immobilière.



L'entrée du studio

Le rez du bâtiment en U, avec restaurant

Ya même une machine à laver

Cuisine, brol compris


Comme le studio n'est pas encore prêt, nous partons à l'ambassade pour nous y présenter. Prise de connaissance des collègues et des lieux. Remise des clefs et des codes des alarmes. Retour casa après quelques courses de première nécessité.

Entre-temps, nous avons acheté une carte libre parcours d'un mois pour les transports publics, à moins de 30 euros par abonnement. Suis curieuse de savoir combien cela coûte aujourd'hui à Bruxelles.

Notre premier achat électrique à New York avait été une brosse à dents. Pareil ici ! Comme nous passons de 110V à 220V, aucun électro-ménager n'a fait le voyage.

Nous explorons la TV du studio et vu le satellite, le choix est vaste. Si par le plus grand des hasards, nous n'avions rien à faire... 

Samedi, courses de seconde nécessité.

Nous passons prendre un petit déj' chez Paul, une sympathique boulangerie-pâtisserie française, où tout est écrit en tchèque et en français. On y trouve même des cannelés bordelais, c'est dire si c'est vraiment français. Sommes sauvés en cas de coup de blues ! Joe Dassin nous accueille avec sa chanson "L'Amérique". Et le coup de blues surgit déjà.

Je ne croyais pas que les villes pouvaient avoir une âme mais j'ai changé d'avis. A peine sortis de l'aéroport, l'ambiance me saute à la figure. Oui, la "vibe" de New York est différente. Sa vitalité, son énergie vous inonde à chaque moment. Par comparaison, Prague semble tourner comme au ralenti. Et ce qui nous frappe tous les deux, c'est que les gens comme la ville ont l'air gris, terne, vidé de toute substance. Il faut néanmoins ajouter qu'il pleut joliment et qu'aucune ville sous la pluie n'est à son avantage.

Oui, la Grosse Pomme est peut-être un peu pourrie deci-delà, mais son énergie et son dynamisme éclipsent de loin les défauts. Ici, tout saute à la figure: l'air miséreux, délabré, laissé à l'abandon. Seuls les nouveaux bâtiments sont un peu mieux, mais même là, cela flaire le fonctionnel où l'on a oublié que le but premier est d'attirer du monde.

Un centre commercial genre Belle-Ile se trouve à un bloc du studio, avec un immense Tesco (le "GB" britannique). Beaucoup de marques françaises (Occitane, Yves Rocher,...), anglaises et américaines. Même un Marks & Spencer, que j'adore quand vient Noël.

Avec l'anglais, on s'en sort pour tout acheter, depuis 2 cartes prépayées pour GSM en passant par les sandwiches ou les cartes de TEC jusqu'aux courses. Nous communiquons par geste uniquement avec les caissières du Tesco. Normal, si elles sont aussi bien payées qu'en Belgique... Point commun - cela doit être universel - les caissières ne sont pas très agréables et ronchonnent plus qu'elles ne parlent.

Dernière tâche du jour : aller faire des photos d'identité pour nos cartes diplomatiques. Il y a un photomaton dans la station de métro juste en face du studio. Habituelle jonglerie avec ce type de machine qui ne fonctionne qu'aux pièces. Me voilà en possession du "Elle" en tchèque. Je pourrai au moins regarder les photos... Nous avons maintenant nos trombinettes en oeuvre d'art made in photomaton.

Ce soir, nous allons au resto. Ca ne sera pas le cas tous les soirs - normalement. Le collègue de Chantal lui a recommandé celui en bas de l'appartement. Nous allons tenter le coup. Demain soir: pâtes tomatées et fromage râpé.

Et pour les fans d'iPhone 4S: "Fromages" se traduit en tchèque par Sýry. Et l'appétissante Vache qui Rit se dit Veselá Kráva. Un accent sur une voyelle allonge le son. Première leçon de tchèque.

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