lundi 24 décembre 2012

Carte de Noël

Notre civilisation virtuelle fait disparaître lentement bien des choses. Entre autres le plaisir de recevoir une carte papier dans le courrier quotidien. Le plaisir de découvrir le nom de l'expéditeur, le plaisir de savoir que quelqu'un pense à vous, le plaisir d'ouvrir l'enveloppe et de découvrir quel genre de carte a été choisie: classique, moderne, baroque, pailletée, musicale, humoristique. Certes les e-cartes ne manquent pas d'atouts de charme mais leur envoi facile et massif me fait parfois douter de la sincérité du message.

Même au niveau professionnel, la carte papier disparaît et les mots d'ordre "soyons écologiques et privilégions les voeux électroniques" me rendent nostalgique d'un temps que les moins de 20 ans, air connu...

L'une de mes cartes papier préférées cette année (parmi les rares reçues) est celle de ma collègue britannique. Sobre, simple, chic, classe, terriblement British.



Passez un joyeux réveillon !

dimanche 23 décembre 2012

Carpe de Noël

Parmi quelques traditions de Noël, la carpe est un must en République tchèque, le 24 décembre avant d'aller - ou non - à la messe.



Les Tchèques la préparent en général grillée ou frite et ses abats et déchets servent à une vigoureuse soupe. La dinde arrive tout doucettement dans les menus, mais plutôt le 25 décembre. Le poisson sera accompagné par des salades de pomme-de-terre. Salade au pluriel car chacun y va de sa recette "unique" et la prépare pour la faire goûter aux autres.


Jamais aimé la carpe. Goût de vase/boue trop présent pour moi. Tout le monde est bien d'accord là-dessus. Donc deux solutions, soit laisser mariner la bestiole 3 jours dans un mélange très aromatique, soit faire dégorger la carpe - vivante - trois jours dans la baignoire familiale. Sic. Quand tous les collègues tchèques expliquent cette tradition, la remarque jaillit : mais vous ne vous lavez pas pendant trois jours alors ? Sourire gêné... Mais la tradition de la carpe choisie par les enfants au marché, chouchoutée dans la baignoire et courageusement trucidée par le père disparaît petit à petit. Du moins dans les villes.


Jeudi, à chaque coin de rue laissé disponible par les marchés de Noël, sont apparus les étals proposant la bestiole vivante. Le poissonnier pourra la tuer si vous le souhaitez. Si vous ne voulez pas la tête, il la mettra à disposition des amateurs.



mercredi 19 décembre 2012

La révolution de Velours - Visite nocturne

Nouvelle promenade guidée organisée par De Lantaarn, le groupe flamando-néerlandophone. Aujourd'hui consacrée à la Révolution dite de Velours, celle de 1989, l'année où l'est et l'ouest basculent.

Rendez-vous est donné au pied du Théâtre National (Národní Divadlo), sur nos photos à de nombreuses reprises déjà, jouxtant le fleuve, mélangeant différents styles "néo"et dominant les bâtiments voisins du haut de son toit en ardoises et sa couronne dorée de frais.


Ou plutôt rendez-vous au pied d'une extension moderne en briques de verre dite "Nová Scéna". Qui abrite aujourd’hui la troupe "Laterna Magica", théâtre d'ombre et de lumière, d'images, de mime, de poésie, de cirque, de danse, bref spectacle total sans mots, et donc accessible aux non-tchécophones.


Nous passons devant la modeste commémoration de cet évènement où les Tchèques reprennent leur pays en main. Des milliers de bougies sont régulièrement plantées sur et autour de la sculpture, qui est en fait un relief plutôt qu'une sculpture 3D. Notons que la "Laterna Magica" a joué un rôle important dans cette révolution dite de velours.





Passage ensuite dans le palais Adria, dans le pur style rondo-cubiste.



C'est là, dans les locaux de la "Laterna Magica" (avant leur déménagement), en sous-sol, que se tiennent les réunions du Forum Citoyen qui décidera de l’avenir du pays. Le lieu est aujourd'hui une salle de cinéma.

Avant d'arriver à la place Wenceslas, passage dans la galerie Lucerna, qui fera l'objet d'une visite spécifique. Pur style art nouveau, dessiné par le grand-père de Vaclac Havel, galerie marchande avec salle de spectacle, occupant un bloc entier et abritant cette célèbre sculpture de David Černý donnant à voir un chevalier à l'envers.


Entrée du cinéma/salle de spectacle

David Černý

La salle de spectacle lors de son inauguration :


Suis curieuse de voir ce qu'elle est devenue. Réponse en 2013.

La moitié de la troupe se défile avant la fin. Il fait très froid et rester immobile en écoutant le guide demande du courage. Comme il se doit, la soirée se termine par un vin chaud.




lundi 17 décembre 2012

Marché de Noël 2012


Rendez-vous au Starbucks en face de l'horloge astronomique. La place est noire de monde et j'arrive juste à temps pour voir les apôtres sortir de leur fenêtre emmenés par St Pierre et les automates s’agiter plus bas : la mort, l'avarice, le Turc et le vaniteux. A peine quelques secondes et pas le temps de voir tout en détail. Il faut revenir en plein jour avec des jumelles ou un bon téléobjectif. Les automates se montrent toutes les heures jusque 21h00.



Je ne me lasse pas des sgraffites.

L'horloge est à droite de la photo

Même lieu, autre perspective. Cette place (Old Town Square ou Staroměstské náměstí en tchèque) est nettoyée jour et nuit...
Fameuse spécialité du coin. Les aubettes le préparant sont presque aussi nombreuses que les touristes.
Le trdelník est une spécialité slovaque, et non tchèque. A base de pâte enroulée sur un cylindre, grillée à la braise et recouverte de sucre et de noisettes pilées. Résultat : rond à l'extérieur, creux à l'intérieur, au goût fumé et cannelle. A manger en se brûlant presque les doigts et en foutant des morceaux de noisettes partout. A consommer avec un verre de vin chaud, pour être sûr de ne plus avoir envie de bouger.



Certains cylindres sont encore tournés à la main, d'autres sont automatisés. Tout fout le camp, ma bonne dame.

Vu le froid qui règne et l'envie de garder les doigts au chaud, je m'en tiens à des réglages semi-automatiques, l'appareil choisissant lui-même le temps d'exposition.

Quelques vues d'ambiance. La ville ne lésine pas sur la débauche lumineuse. Quand on sait que le soir tombe ici vers 15h00, c'est sûr que la lumière acquiert une valeur très spéciale.



"Je t'aime" en tchèque, à droite, "grand-père"


Plus de crèche vivante, où des volontaires se les gelaient...

Le marché de  Václavské náměsti, avec le Musée National tout au fond

Effet facile : la p'tite Chantal se prend en photo dans les boules. Voyant ceci, l'animatrice propose de se prendre en photo toutes ensemble.

Deux IWAP women en train de comparer les méthodes pour se réchauffer les doigts
Quelle chance, une éclaircie dans les touristes
Notre promenade se termine autour d'un vin chaud qui nous conduit droit au lit.



dimanche 16 décembre 2012

Cours de photo

Ma première sortie avec le groupe photo est prévue dans quelques jours. Sujet : les marchés de Noël à Prague. Pas facile comme première leçon avec les zones très sombres en jouxtant d'autres mieux (trop) éclairées, la nécessité d'un pied pour les expositions prolongées et la foule qui viendra caler sa tête juste devant l'objectif.

Aussi Jeff me propose un petite leçon dans notre quartier, histoire de me familiariser avec les nombreux réglages possibles sur mon appareil.

Juste en sortant de l'appart, je pose le pied sur le trottoir dans l'espoir de faire une photo du bâtiment néo-quelque chose du Ministère de la Défense juste en face de notre building. Jeff me dit qu'il n'est peut-être pas très "recommandé" de faire des photos, le soir, avec un pied, d'un bâtiment administratif "sensible". Judicieuse remarque. Optons pour un innocent réverbère !

Ci-dessous le résultat au fil de cette courte leçon, abrégée pour cause de froid intense. Réglage avec gants : impossible. Sans gants ? Pour quelques secondes seulement. Pas le temps donc de fignoler l'ouverture, la vitesse ou la profondeur de champ.

Quand l'appareil est tout en automatique.


Jeff complique la prise de vue en se mettant en scène...


J'aime bien l'ambiance de la photo ci-dessus, mais pas les voitures. Je recommence.




Cela vous donne-t-il envie de vous promener dans le quartier à 10 h du soir ?





vendredi 14 décembre 2012

Visite guidée - Suite

Poursuivons la visite guidée de l'appartement. Voici notre chambre à coucher.




Et un coin du salon pas encore montré. Oui, notre salon est fait de plein de petits coins. mais on n'y est pas puni!



Quant au bureau, pas question de le photographier. Trop en désordre... Manque encore la cuisine. A montrer quand les chaises seront livrées.


mercredi 12 décembre 2012

Lunch de l'IWAP

L'IWAP, c'est "International Women's Association of Prague". Essentiellement des épouses au foyer, arrivées à Prague via le travail de leur époux. Elles se réunissent donc surtout en journée. Je m'y suis quand même inscrite car certaines activités sont organisées en soirée, souvent avec les conjoints.

Une fois par mois, ces dames se réunissent pour un lunch-buffet dans un restaurant (Zofin Garden Restaurant) situé sur l'une des îles au milieu de Vltava. C'est sympa et offre l'occasion de rencontrer d'autres personnes que celles du monde des ambassades et des diplomates. Je me suis inscrite à leur atelier photo, au groupe des amateurs de verre (avec visites de verreries/cristalleries) et au "Gourmet Club". Leur prochaine activité, une dégustation de fromages suisses, se passera à la maison au mois de janvier prochain.





Le groupe est mené par quelques anglophones dynamiques. De nombreux "charity groups", un "peace group", des sandwiches pour les SDF de Prague ou l'achat de sous-vêtements pour eux aussi. Bref, comme aux USA, le privé intervient là où les pouvoirs publics arrêtent leur aide. Il y a aussi un chœur, des clubs de conversation en anglais, en allemand ou en tchèque, des échanges de livres, un club de marche, etc. L'avenir me dira si cela valait la peine d'être membre de cette association.

Au dernier lunch j'étais assise entre une canadienne, une japonaise et une italienne. Cette fois-ci entre une néo zélandaise, une allemande d'origine tchèque et une américaine, présidente de l'Association. C'est très gai  de côtoyer toutes ces nationalités, toutes ces cultures, à la fois si proches et tellement différentes.


mardi 11 décembre 2012

Lunch de Noël

Noël arrive à grands pas et les festivités s’enchaînent à vive allure.

Parmi celles-ci une invitation de la consule de Suède lancée à d'autres consuls, à venir luncher d'un buffet de Noël à la résidence de leur ambassadeur. Le bâtiment est situé encore plus haut que le château présidentiel et offre une vue soufflante sur la ville.

En vitesse je prends une photo, le consul britannique fait de même avec son I-Phone. Nous agissons comme des coupables car il m'explique qu'à leur ambassade, la politique est "pas de photo du tout, ni de l'extérieur ni à l'intérieur". Question de sécurité.  Oui, qui est certain que le (faux) invité n'est pas un (vrai) cambrioleur en repérage ?



Nous sommes accueillis par une tasse de vin chaud bien épicé. Waouw, quel apéritif ! Cela me tombe dans les jambes. Après deux gorgées, je me sens vaciller. Je me débarrasse discrètement de la tasse pleine sur une table d'appoint. Je constate que d'autres font pareil. Les Suédois, quelle santé pour résister à cette mise en condition...

L'ambiance au lunch est bon enfant même si le buffet est somptueux. Essentiellement des plats à base de poisson, abondance de saumon fumé. La seule viande sera le jambon de Noël entier, glacé aux épices.

A deux heures, je redescends à pied en compagnie de la "consule" américaine. Je mets les parenthèses car dans les grosses ambassades (USA, Allemagne, Italie, Suède ...), les tâches du consul sont partagées entre un manager qui s'occupe du personnel, des bâtiments et des finances et un consul au sens strict du terme (nationalité, visas, passeports, cartes d'identité, notariat, inscriptions, naissances, aide aux compatriotes en difficulté, aide aux détenus, etc.). En Belgique, au Danemark, et autres "petits" pays, le consul cumule ces deux fonctions.

Ces lunchs consulaires sont organisés une fois par mois et chaque pays invite à son tour. Si vous vous souvenez, en novembre, c'était la Belgique (donc moi) qui avait invité au restaurant Sansho. Tout le monde semblait s'être bien amusé. Comme aujourd'hui.




lundi 10 décembre 2012

Saint-Nicolas !

Ce 1er décembre, Saint-Nicolas faisait une pré-visite à la résidence de l'Ambassadeur de Belgique à Prague, pour tous les petits Belges de 3 à 12 ans vivant en République tchèque.


Après une animation par deux artistes locales spécialisées dans les goûters pour enfants, le Grand Saint est arrivé avec deux Pères Fouettards. Saint-Nicolas a parlé à chaque enfant de manière personnalisée (grâce aux suggestions des parents...). Chacun est reparti avec des friandises après avoir mangé un délicieux gâteau au massepain. Ambiance un peu différente de celle qui doit régner aux dîners officiels.


Le 6 décembre Saint-Nicolas repassait, mais cette fois-ci à la chancellerie de l'Ambassade, où il a apporté un petit déjeuner de fête: croissants aux amandes, pains au chocolats, chaussons aux pommes et cheesecake New-Yorkais, moelleux et goûtu à souhait.

Merci Grand Saint !




dimanche 9 décembre 2012

Le B&B est ouvert !

FINI. Tout est déballé, tout est rangé, les caisses vides sont évacuées, les cadres pendent.
Manquent juste encore les chaises de la table à manger. Promises avant Noël. En attendant, nous utilisons les chaises de jardin.

Et voilà, la chambre d'ami est prête à vous accueillir.



Vous y dormirez en compagnie de trois photographes, de gauche à droite, Veronica Murray, Julie Maris-Semel et Dominique Fraikin. A côté des rideaux, bordée de rouge (couleur porte-bonheur en Chine), la Déclaration des Droits de l'Homme en Tibétain. Je suppose que je ne serai jamais invitée aux réceptions chinoises.

Pour compléter, une photo du hall d'entrée.




Premier réservé, premier servi. Pour le moment, il fait moins douze au thermomètre. Froid mais ensoleillé. Un temps idéal pour se promener et profiter de la belle lumière sur les bâtiments. Et surtout moins de touristes que d'habitude.


samedi 1 décembre 2012

ET, Maison !

Les meubles arrivent peu à peu. Nous avons commencé à prendre les cadres, mais n'avons pas encore trouvé tous les crochets nécessaires. En primeur, quelques photos de notre salon en attendant un post plus complet sur les détails cubistes de l'immeuble.

Coin lecture

Coin musique

Coin télé

Et vous savez quoi ? Nous avons retrouvé le livre de recettes, planqué dans la farde des magazines. Les déménageurs ont vraiment eu le souci de rentabiliser l'espace au maximum pour ne pas dépasser les 30m³ auxquels l'Etat belge nous donne droit pour déménager. 

mercredi 28 novembre 2012

Xmas Charity Bazaar

Chaque année à Prague, l'association des épouses de diplomates (et consuls) organise un marché de Noël dont les bénéfices sont reversés à une organisation caritative. L’événement se déroule à l’hôtel Hilton de Karlin, un quartier populaire en cours de gentrification. Le véritable moteur de cette rénovation n'est rien de moins que les inondations de 2002 qui ont ravagé la ville, avec de l'eau jusqu'au premier étage des maisons, et qui a permis aux promoteurs de racheter des terrains à bas prix.

Y aller ne représente pas un challenge particulièrement ardu: nous descendons la colline et embarquons dans le tram 8, direction le centre ville.

Cet hôtel Hilton n'est pas particulièrement beau: un bloc monolithique de verre et d'acier qui occupe un pâté de maison complet, un cube sans aucune recherche ni intégration dans le quartier environnant, qui domine les bâtiments avoisinants. Bref, un exemple parfait d'intégration urbaine ratée.



Nous entrons, et suivons les flèches vers l'étage inférieur, ses salles de bal, de réunions et de conférences.

J'imaginais que ce serait un événement typique "grand mère", avec trois petites vieilles en train de vendre de la tarte aux pommes desséchée. Et bien non: cela représente la moitié du plateau, avec des exposants du monde entier, regroupés par pays. Chaque stand propose des spécialités du pays concerné: qui les dattes, les loukoums, la sauce soja, le vin de la Moselle, les fromages "légendaires" etc etc etc. Nous nous fendons de quelques petits billets pour un sac de truffes en massepain, un paquet de dattes et la bonne cause.


La foule est dense, les gens se bousculent pour arriver aux présentoirs, tout le monde s'agite. Bref, pas vraiment agréable et le temps de saluer quelques collègues diplomates et consuls, nous décidons rapidement de rentrer. Et manquons la tombola.



Partout dans la ville, dans chaque petite place disponible, les chalets fleurissent et vendent le brol made in china que l'on retrouve dans tous les marchés de Noël du monde. Le vin chaud et les baraques à bouffe sont également de la partie et toutes ces odeurs mélangées m’écœurent.

La Noël est présente depuis trois semaines au moins dans les magasins. Ici on passe sur la Saint-Nicolas. Pas de grand saint dans les grands magasins, pas de jouets pour les enfants, juste quelques friandises. Les "vrais" cadeaux c'est à Noël.

Une copine m'envoie des photos des vitrines de Bergdorf et Goodman à New York. Nostalgie.




samedi 24 novembre 2012

Římský ohňostroj - Roman Fireworks - Feux d'artifice romains

Mardi midi, business lunch au Kampaparkun resto "chic" le long de Vltava. Bon restaurant, même si la recherche des saveurs n'est pas le moteur principal du chef. Spécialité de poissons. Les patrons sont Scandinaves, ceci expliquant peut-être cela. En plus, à un jet de pierre de l'ambassade, ce qui en fait un endroit idéal de réunion détendue.

Avec une vue unique sur le Pont Charles...


Le même soir, deuxième concert au Rudolfinum, toujours le Collegium 1704 dirigé par Václav Luks et toujours consacré aux voix. Au programme ce soir, Händel et quelques oeuvres écrites lors de son séjour en Italie, à Rome en particulier (d'où le titre du programme).

Pour confirmer la règle en y faisant exception, la soirée débute par un extrait de la Water Music, écrite à Londres 10 ans plus tard. Mais la pièce est bourrée d'énergie et met la salle dans de bonnes dispositions pour la suite. Vint ensuite la soprane Roberta Invernizzi dans des extraits de Rodrigo et de Agrippina. Elle s'attaque ensuite à Tra le fiamme, cantate que j'adore. Nous ne pouvons nous empêcher de comparer sa prestation avec celle de Núria Rial et Philippe Pierlot, interprétation à ce jour inégalée à nos yeux (enfin, nos oreilles).


Václav Luks

La pièce de résistance est un autre tube de Händel, le Dixit Dominus. Les voix du Collegium Vocale 1704 et l'orchestre en lui-même sont vraiment excellents et peuvent rivaliser avec les meilleurs ensembles. Václav Luks dirige de tout son corps et il n'est pas rare de le voir accroupi ou sur une seule jambe. Mais cela n'a jamais l'air affecté. Tout son corps est habité par la musique, naturellement et sans maniérisme.

Une petite marche et un tram plus tard, nous regagnons notre casa où, enfin, la table de salle à manger a été livrée. Mais "Ils" ont oublié le tapis... Cela n'entame pas notre bonne humeur, car l'étagère à livres a été livrée aussi, et trône fièrement dans notre petit coin "lecture" près de la fenêtre. L'appart commence à prendre tournure humaine, si l'on peut dire.

Nous décidons de ne pas cuisiner jeudi soir et d'essayer un café/restaurant recommandé par le Prague Post : Palanda. Cet endroit nous convient car il y a un coin "non fumeur". Pas de quoi se relever la nuit, mais agréable repas surtout quand on ne doit ni le préparer, ni faire la vaisselle...