samedi 24 novembre 2012

Římský ohňostroj - Roman Fireworks - Feux d'artifice romains

Mardi midi, business lunch au Kampaparkun resto "chic" le long de Vltava. Bon restaurant, même si la recherche des saveurs n'est pas le moteur principal du chef. Spécialité de poissons. Les patrons sont Scandinaves, ceci expliquant peut-être cela. En plus, à un jet de pierre de l'ambassade, ce qui en fait un endroit idéal de réunion détendue.

Avec une vue unique sur le Pont Charles...


Le même soir, deuxième concert au Rudolfinum, toujours le Collegium 1704 dirigé par Václav Luks et toujours consacré aux voix. Au programme ce soir, Händel et quelques oeuvres écrites lors de son séjour en Italie, à Rome en particulier (d'où le titre du programme).

Pour confirmer la règle en y faisant exception, la soirée débute par un extrait de la Water Music, écrite à Londres 10 ans plus tard. Mais la pièce est bourrée d'énergie et met la salle dans de bonnes dispositions pour la suite. Vint ensuite la soprane Roberta Invernizzi dans des extraits de Rodrigo et de Agrippina. Elle s'attaque ensuite à Tra le fiamme, cantate que j'adore. Nous ne pouvons nous empêcher de comparer sa prestation avec celle de Núria Rial et Philippe Pierlot, interprétation à ce jour inégalée à nos yeux (enfin, nos oreilles).


Václav Luks

La pièce de résistance est un autre tube de Händel, le Dixit Dominus. Les voix du Collegium Vocale 1704 et l'orchestre en lui-même sont vraiment excellents et peuvent rivaliser avec les meilleurs ensembles. Václav Luks dirige de tout son corps et il n'est pas rare de le voir accroupi ou sur une seule jambe. Mais cela n'a jamais l'air affecté. Tout son corps est habité par la musique, naturellement et sans maniérisme.

Une petite marche et un tram plus tard, nous regagnons notre casa où, enfin, la table de salle à manger a été livrée. Mais "Ils" ont oublié le tapis... Cela n'entame pas notre bonne humeur, car l'étagère à livres a été livrée aussi, et trône fièrement dans notre petit coin "lecture" près de la fenêtre. L'appart commence à prendre tournure humaine, si l'on peut dire.

Nous décidons de ne pas cuisiner jeudi soir et d'essayer un café/restaurant recommandé par le Prague Post : Palanda. Cet endroit nous convient car il y a un coin "non fumeur". Pas de quoi se relever la nuit, mais agréable repas surtout quand on ne doit ni le préparer, ni faire la vaisselle...

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