Apprendre une nouvelle langue n'est jamais facile: outre l'apprentissage de nouvelles règles qui expliquent comment la langue s'articule, de nouveaux mots et de nouveaux sons, il y a aussi tout l'aspect culturel. Une langue est un concept vivant qui évolue et qui reflète les gens qui la parlent. Ainsi, dans son livre Gottland, Mariusz Szczygiel explique que durant l'occupation communiste - dont nous parlerons dans un prochain Pragabondage - le langage reflétait l'impuissance des gens: les voies passives et les pronoms indéfinis, comme le "on" de la langue française, étaient utilisés à tour de bras, ou dans ce cas-ci à tour de langue.
Le tchèque a cette réputation d’être difficile à prononcer: je confirme. Outre les deux plus haut, "un doigt" se dit "prst". Mais heureusement, nous avons acheté un petit boîtier pour pouvoir regarder la télévision que nous recevons via une antenne parabolique installée sur le toit pour les 3 appartements de l'immeuble... Histoire de nous familiariser avec cette nouvelle langue.
Nous avons regardé un bout de feuilleton français doublé tchèque (Julie Lescaut). Et dire que nous nous moquions de la "Soupe aux choux" un jour regardée en allemand lors d'un trip sur les traces de Jean-Seb.
Nous avons regardé un bout de feuilleton français doublé tchèque (Julie Lescaut). Et dire que nous nous moquions de la "Soupe aux choux" un jour regardée en allemand lors d'un trip sur les traces de Jean-Seb.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire