mardi 25 novembre 2014

Rivaux en opéra

C’est le programme de ce soir dans mon abonnement aux concerts du Collegium 1704, toujours sous la sémillante direction de Václav Luks.


Les deux rivaux, c’est Vivaldi et Haendel. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi on les considère comme des rivaux en opéra puisqu’ils n’ont pas essayé de conquérir le même public ni les mêmes villes. Mais bon, il faut parfois trouver un élément commun entre des œuvres qui n’en ont, finalement, pas tant que ça…

Collegium 1704

Le concert commence par l’Ouverture de Agrippina de Haendel et se poursuit avec du Vivaldi dont 2 de ses motets pour voix seule. Pour les interpréter, Karina Gauvin, soprano canadienne et supposée colorature. Mais pourquoi ai-je les oreilles pourries ? Pourquoi est-ce que je n’entends pas comme le public enthousiaste ? Pourquoi ai-je l’impression que la soprano aboie et bêle en même temps ? Bref, je ronge mon frein en attendant les moments purement orchestraux dont quelques extraits de la Water Music de Haendel ou le Concerto en sol mineur RV 156 de Vivaldi. Heureusement qu’ils sont là pour sauver ma soirée.

Václav Luks

Le public est une fois de plus en délire et Karina Gauvin se fend d’un bis : le célèbre Lascia ch’io pianga tiré du Rinaldo de Haendel. Tous les chanteurs l’ont interprété un jour et le niveau de départ commence à excellent pour ceux qui voudraient se mesurer aux autres. En rentrant, je me rince les oreilles dans quelques-unes des versions que j’aime.

Karina Gauvin
Comme à son habitude l’orchestre est à son meilleur et se met fidèlement au service du chanteur de la soirée. La prochain concert sera celui de Noël avec le Magnificat de Jean-Seb. Pourvu que les chanteurs soient dignes du génie du Cantor !

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