lundi 3 novembre 2014

La douve aux cerfs

Par un beau dimanche après-midi, je pars me promener avec les Néerlandophones de De Lantaarn dans la Douve aux Cerfs (Jelení příkop), au pied du complexe castral de Prague.

Le Nouveau Monde
L'ancienne assise du tram

























Nous commençons la promenade par le quartier dit du « Nouveau Monde », dont nous avons déjà parlé il y a très longtemps puisque ce fut la première sortie que nous fîmes avec De Lantaarn, peu après notre arrivée à Prague. Souvenirs, Souvenirs. La première balade avait eu lieu le soir, mais  de jour aussi le quartier est tout à fait charmant, mon préféré à Prague. Voyez quelques photos.



























































L’accès aux douves n’est ouvert qu’en journée. Ce qui vaut mieux car le chemin est traître. Les petits gravillons me font glisser en-dessous de la rambarde de sécurité et je me retrouve en contrebas du chemin, pleine de terre, de cailloux, de feuilles mortes et autres petites branches. Heureusement l’appareil photo n’a rien.

Le lieu du crime...

Toujours elle

La terrasse qui mène au point de vue 
Des douves (dans lesquelles il y eut des cerfs il y a très longtemps et ensuite des ours), nous remontons vers la terrasse avec le point de vue dit de Masaryk, là où le premier président de la Tchécoslovaquie, Tomáš Masaryk, aimait à lire à l’ombre d’un tilleul séculaire. Le tilleul est l’arbre national tchèque.

Point de vue Masaryk et son tilleul séculaire

En redescendant du point de vue
Les cages aux ours
 Puis nous empruntons un tunnel qui passe sous l’un des anciens pont-levis du château, devenu aujourd’hui un chemin qu’empruntent les millions de touristes pour entrer dans le complexe.




Krakonoš, l'esprit tchèque de la montagne



De l’autre côté du tunnel, les douves continuent, assez humides et sombres, avec un petit ru (oui, comme un minuscule nain), le Brusnice, qui serpente le long des impressionnantes murailles qui soutiennent le château et ses dépendances. Vraiment impressionnantes et efficaces pour décourager les éventuels assaillants à la vue de cette interminable ouvrage d’art.




Arrivés au bout des douves, nous remontons vers le palais d’été, une splendeur renaissance, en passant par la figueraie. Fin d’une belle après-midi.



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