dimanche 9 novembre 2014

"K The Two Brothers", une après-midi indienne

L'une des entrées de "K The Two Brothers"
Lorsque l'IWAP (International Women Association Prague), a.k.a. mon club de mémés, propose une leçon de cuisine indienne, je signe illico. Pourtant la cuisine indienne, ce n'est pas trop mon truc mais je me dis que savoir et comprendre permet de mieux apprécier. Il se trouve que cette leçon n'est que pour deux et je retrouve avec plaisir ma copine tchéquo-américaine Margie, également complice de concerts.

Des portraits royaux N/B aux murs,
des serviettes et des coussins monogrammés
L'établissement n'a rien de la gargote minable spécialisée dans les plats graisseux à emporter, servis dans du plastique ou du polystyrène expansé. L'établissement ne vise pas non plus la foule des touristes mais bien les locaux désireux de goûter une cuisine d'ailleurs mais de qualité. Pari réussi. Déjà par le choix d'une maison de maître loin de la foule dans une rue tranquille mais surtout par la déco intérieure, classe et indienne, sans en faire de trop.

Sur un mur, la photo de l'épouse du roi,
sur ce mur-ci le portrait officiel de la maîtresse royale
Toute l'équipe nous accueille avec le sourire, y compris les deux frères. Leur parcours est étonnant. L'un rencontre sa future épouse, polonaise, en Inde. Ils viennent se marier en Pologne. La famille indienne vient assister à la fête. L'autre frère en profite pour visiter la région et passe quelques jours à Prague, dont il tombe amoureux. Il décide d'y ouvrir un restaurant. Il faut dire qu'il a étudié le management hôtelier et qu'il travaillait dans le secteur à Londres. Vous parlez d'une histoire...


Anis étoilé, badiane, fenugrec, cardamone, macis,
clou de girofle, laurier, muscade, cannelle...
Première rencontre, les épices qui seront soit utilisées en entier, soit réduites en poudre, fabrication maison. Elles sont toutes directement importées d'Inde. Contrairement aux viandes, importées d'Allemagne.

La suite des épices, dont le précieux safran
J'apprends ensuite la différence entre tikka (cuit au four tandori en argile) et masala, cuit en sauce. Mais vous pouvez aussi avoir, par ex., du poulet tikka-masala, cuit au tandori puis terminé dans la sauce.

Les différentes marinades pour le tikka, à base de yaourt.
La couleur rouge est obtenue avec un paprika sans goût
Vient ensuite le plat de résistance, à savoir la cuisson du nâan dans le four tandori. Au départ du pâton, que l'on caresse d'un tout petit peu d'huile, on forme une petite crêpe que l'on place sur un pochon recouvert de tissu.

Margie s'en sort très bien

On colle le nâan sur la paroi du four

La levure fait son effet

Et l'on obtient une galette croustillante et dorée
Le chef des chefs à gauche,
le chef du tikka à droite
Le chef du masala



Dernier apprentissage, les deux sauces de base de leur cuisine : la sauce aux oignons et la sauce-tomate.
Que du bon, que du frais, aucune conserve



Dans le fond, les deux frères
Une chouette après-midi, une belle rencontre avec des passionnés qui tiennent à mieux faire apprécier leur culture, dans tous ses aspects. En tout cas, une adresse à retenir à Prague : http://indian-restaurant-prague.com/



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