mercredi 1 octobre 2014

Dvořákova Praha - International Music Festival

Deux invitations tombent dans mon escarcelle. Ce Festival est l'un des nombreux festivals musicaux dont s'enorgueillit Prague. A juste titre, car avec des invités prestigieux ET talentueux, les deux n'allant pas toujours nécessairement ensemble. Les billets nous permettent d'assister au concert de gala de clôture et aux réceptions d'avant et après concert. Le "dress code" étant "Black Tie", il va falloir exhumer la robe longue de ses sachets de naphtaline... L'url du Festival : http://www.dvorakovapraha.cz/o-festivalu/festival/

Le Rudolfinum en habit de fête

Le Rudolfinum a sorti son tapis rouge, les photographes sont à l'affût des limousines avec chauffeur (toutes des BMW, sponsor du Festival), un écran géant projette des extraits des concerts de la saison, les camions du "catering" ont envahi le coin.



Au programme ce soir, l'Orchestre Philharmonique d'Israël sous la direction de son chef à vie, Zubin Mehta, une légende dans le monde de la musique. Beethoven, Mozart et Strauss seront de la partie.


Applaudissements nourris dès que l'orchestre et le chef arrivent sur la scène. Loulou entame le jeu avec son ouverture Egmont. Momo enchaîne avec sa 40e symphonie. Comme le dit la copine qui m'accompagne, "very crowd pleasing". La deuxième partie, c'est du lourd et du sérieux : 2 harpes, 50 violons et altos, 8 contrebasses, 1 tuba, sans mentionner les 30 autres musiciens pour le poème symphonique de Riri, "La vie d'un héros". La scène semble trop petite pour autant de musiciens, le volume sonore est tel qu'il m'incommodera de temps en temps.


Pas mes oeuvres préférées mais il faut le reconnaître, un orchestre magnifique et un chef qui a bien changé depuis ses débuts. Economie de moyens et efficacité dénuée de tout affect. Du grand art, de la belle ouvrage. La salle ne s'y trompe pas. Standing ovation.

Un p'tit verre de clôture ne nous déplairait pas. Re-réception, où nous avons l'honneur de dire quelques mots au maestro Mehta, qui nous explique que c'est un peu grâce à son intervention que le chef Rafael Kubelík acceptera de revenir diriger en Tchécoslovaquie. Nous échangeons également quelques considérations avec le petit-fils et l'arrière petit-fil de celui qui a donné, entre autres choses, son nom au Festival. Comme nous le disait l'arrière petit-fils de Dvorák, le génie est unique et ne se transmet hélas pas de père en fils. Mon père est géologue et je suis maçon. Et souvent on attend de nous que nous soyons aussi des génies...

La statue de Dvorák devant le Rudolfinum

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