jeudi 25 juillet 2013

Petřínské sady

Notre promenade à l'abbaye de Strahov nous mène tout naturellement à Petřín. Nous sommes attirés par cette réplique de la Tour Eiffel mais il y a bien plus à voir.


Jusqu’au 18e siècle, des vignes étaient plantées sur le site du parc de Petřín, qui devient parc public au début du 19e siècle, avec l’aménagement d’un réseau de sentiers au milieu de vergers. Il est depuis entièrement accessible tout au long de l’année.


D’en bas, on remarque le mur gothique qui serpente le long du parc, traditionnellement surnommé le "mur de la faim ". Cette fortification ancienne, édifiée au 14e siècle sous le règne de Charles IV (celui du Pont), a en effet permis d’embaucher une main-d’œuvre alors menacée de grande famine.




Un funiculaire (lanovka en tchèque), permet d'accéder au sommet de la colline sans se fatiguer. Au départ à propulsion hydraulique, il fut électrifié dans les années 1930. Il mène à l’église baroque Saint-Laurent et à la " Tour Eiffel ", un sosie miniaturisé de la tour parisienne érigée en 1889 pour démontrer le talent tchèque en matière de métallurgie.



Petřín est un lieu de promenade et de repos d'un grand nombre de Pragois sans jardin et le funiculaire, accessible avec un billet Tram-Bus-Métro valide est bien pratique quand l'on est chargé d'une poussette, d'un panier pique-nique et du vélo des enfants.

Notre promenade devient un calvaire, au sens figuré, puisqu'une partie de la promenade est un chemin de croix avec ses treize stations, dont voici la première.



Notre ballade nous offre des vues époustouflantes de Prague.






En bout de course, la voilà...



De l’autre côté du mur de la faim : les jardins Kinsky, du nom de la famille qui en était autrefois propriétaire : aménagés dans un style romantique, ils mènent jusqu’à la villa du même nom, où se trouve actuellement le musée ethnographique. Au programme d'une prochaine visite. On trouve dans cette partie du jardin une curiosité architecturale intéressante : la petite église orthodoxe Saint-Michel, entièrement en bois, avec trois clochers ouvragés. Elle fut transportée depuis l’Ukraine en 1928 après son achat par le musée ethnographique. Mais cette visite aussi sera pour une prochaine excursion.



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