mardi 3 novembre 2015

Signal Festival III

Dernière livraison du Festival 2015, toujours dans le désordre.

Place de la République (Náměstí Republiky), l'installation audio-visuelle du Néerlandais Matthijs Munnik, Citadels : lightscape.
Citadels : lightscape de Matthijs Munnik
photo chb
Deux grands "containers" illuminés de l'intérieur + brume + des sons qui me vrillent les tympans et me font déguerpir en quelques secondes, à peine le temps de prendre 2 photos sans même cadrer. Ce "bruit" insoutenable ne semble pas perturber les "jeunes" spectateurs...

Citadels : lightscape de Matthijs Munnik
photo chb
L'idée des Dancing cubes de Jan Vacek et Martin Šmíd (tous deux CZ) était intéressante : des plateformes métalliques inclinées étaient reliées à un jeu de tubes néon qui s'allument et s'éteignent en fonction des mouvements de la personne sur la plateforme. Malheureusement, le mécanisme est cassé sur la moitié des cubes. Dommage.

Jan Vacek et Martin Šmíd : Dancing CubesPhoto chb

Jan Vacek et Martin Šmíd : Dancing CubesPhoto chb
Dans le Palais Colloredo-Mansfeld, près du Pont Charles, une oeuvre du Britannique Davide Quayola intitulée Strata #4. En un mouvement continu et sur deux écrans distincts, il transforme des oeuvres de Rubens et van Dyck en formes géométriques reprenant les couleurs d'origine.

Davide Quayola : Strata #4
photo chb

Davide Quayola : Strata #4
photo chb
Davide Quayola : Strata #4
photo chb



Davide Quayola : Strata #4
photo chb
Davantage un travail sur l'image, le mouvement et la couleur qu'un travail sur ou avec la lumière mais ces volumes colorés mouvant dans la magnificence délabrée du palais rend l'atmosphère belle et intrigante à la fois.

Convergence de Nonotak
Photo jfg
Sur les quais, là où se tient un marché fermier tous les samedis matin, une oeuvre d'un binôme franco-japonais, Nonotak, composé de l'illustrateur Noemi Schipfer et de l'architecte Takami Nakamoto : Convergence. Un très long container, ouvert aux extrémités, contient un jeu de tubes néon entrecroisés. Ils s'allument et s'éteignent selon un programme très précis.

Convergence de Nonotak
Photo jfg
Enfin, la toute dernière oeuvre que nous verrons cette année au Festival, Faces de 3dsense, un collectif d'artistes tchèques. Une oeuvre interactive qui s'inscrit également dans le "video mapping".
Le visage (stylisé) et les mouvements d'un spectateur à la fois (et la file d'attente était très longue...) sont insérés dans une animation projetée sur la haute tour dite Manes, le long de la Moldau.


Faces de 3dsense
photo jfg
Faces de 3dsense
photo jfg


























Au cours de l'histoire, le mur de la tour commence à s'ouvrir sous l'action d'une personne qui semblait y être prisonnière...

Faces de 3dsense
photo jfg
Faces de 3dsense
photo jfg


























A la fin, les murs s'écroulent et la nature envahit le lieu...

Faces de 3dsense
photo jfg

Nous n'aurons pas tout vu, faute de temps, et nous avons délibérement renoncé aux oeuvres devant lesquelles la file s'allongait et s'allongeait et s'allongeait. Le temps d'attente aurait ainsi consommé le temps restant pour voir les autres oeuvres. Il faut dire que toutes les illuminations s'éteignaient à minuit. Contrairement à ce que préconise la bible, nous avons sacrifié l'un pour sauver les autres...









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