vendredi 6 décembre 2013

Escapade à New York

Retour sur les lieux du crime. Quel crime ? Celui d'adorer cette ville fascinante.... Retour dans la Grosse Pomme pour une semaine.

La ville a-t-elle changé ? Fondamentalement, non. Dans les détails oui. Là où il y avait une pizzeria, il y a maintenant un marchand de glace au yaourt, le petit "cleaner" miteux de la 44e rue a disparu, le resto indien a changé de nom mais reste indien…. Le quotidien se rappelle vite à mon souvenir : ici on fait la file à chaque instant. Bien sagement. Sans resquiller comme à Prague. Le ciel est toujours aussi bleu et le brouillard vient parfois assombrir la journée entière. Le vent met de temps en temps son grain de sel et fait chuter les températures, qui frôlent alors le zéro.

Au programme, du cocooning tendresse, beaucoup; quelques lunchs avec les copines pendant que p'tit mari travaille; un brin de shopping chez "Linda the Bra Lady" pour son choix infini de soutifs et surtout les conseils avisés de ses vendeuses et une mini-razzia vêtements chez Lord & Taylor. C'est la semaine de Thanksgiving donc semaine de grosses soldes…

Rayon culture, pas de concerts mais 2 expos. A la Frick Collection, l'expo "Vermeer, Rembrandt, Hals". La Mauritshuis à Amsterdam rénove ses bâtiments et certaines de ses oeuvres sont en prêt à la Frick, dont la fameuse jeune fille à la perle. 



Quand M. Frick se fait construire son "palais" sur la 5e Avenue (années 1910), il prévoit dès le début de transformer sa demeure en musée quand il disparaîtra. Tout au long de sa vie, il achète des peintres majeurs et sa collection est une formidable promenade dans l'histoire de l'art occidental, depuis les balbutiements de la renaissance italienne jusqu'aux peintres "contemporains". Chaque mouvement, chaque esthétique est présenté avec un ou deux tableaux, avec des exceptions comme Boucher ou Gainsborough qui abondent dans la collection. Frick avait des idées bien arrêtées sur ce qu'il voulait : pas de scènes de guerre, pas de mythologie, pas de nus, peu de natures mortes. Il voulait des tableaux "agréables à vivre" selon ses propres termes. Donc beaucoup de portraits et de scènes du quotidien, spécialités des maîtres hollandais.


Je suis étonnée que les oeuvres en prêt ne soient pas "mélangées" à la collection permanente. Elles sont présentées dans une salle à part. Il aurait été intéressant de présenter les 3 Vermeer de la Frick (oui, 3…) avec la Jeune fille à la perle. Ne fût ce que pour clairement voir l'évolution du peintre.



Nos visites précédentes à la Frick étaient motivées par les concerts auxquels nous voulions assister. Aussi aujourd'hui prenons-nous le temps de visiter la collection permanente. Et cette promenade historique en quelques salles est un régal.




Si vous y allez au printemps, les jardins sont un must.


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