lundi 10 août 2015

Über Canicule 1

Les températures über caniculaires (de l’ordre de 39° ce week-end) n’incitent guère à l’action. Pas grand’ chose à raconter si ce n’est une soirée à l’opéra et deux marathons cinéma aux heures les plus chaudes de la journée dans des salles avec AC.

L'opéra d'état
Photo chb
L'opéra d'état
Photo chb

En arrivant dans la salle
Photo chb

A l’opéra, ce fut La Calisto, de Fransceso Cavalli, sur un livret de Giovanni Faustini, inspiré par les Métamorphoses d’Ovide. En fait, le librettiste tisse plusieurs histoires en une seule pièce car à l’époque le public aimait les intrigues multiples et complexes à l'intérieur d'une même narration. Mais en soi, le scénario de La Calisto est simple. Zeus tombe amoureux de cette nymphe. La met enceinte. Héra, l’épouse, l’apprend et transforme Calisto et son fils en ours. Mais Zeus ne peut défaire le sort qu’Héra a lancé. Il peut juste faire monter les ours parmi les étoiles et les transformer en ces deux constellations que nous reconnaissons tous en regardant le ciel, la Grande Ourse et la Petite Ourse. Ce soir, l'intrigue est réduite à sa plus simple expression et de nombreux éléments dans le livret passent à la trappe.


La Calisto
Photo : Collegium Marianum


La Calisto
Photo : Collegium Marianum
La mise en scène est ultra simple, et partant, le décor aussi. Sur la scène, un théâtre de marionnettes. Derrière, un simple rideau noir. Les marionnettes représentent les personnages de l’histoire mais aussi des ours de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Ces marionnettes ponctuent l’histoire, la miment ou la racontent. Simple, efficace et amusant surtout quand les ours font des bièstrèye. C'est le théâtre de marionnettes Buchty a loutky (qui veut dire Cake et Marionnettes) qui est à l'oeuvre tandis que la musique est assurée sur instruments anciens par le Collegium Marianum, dont déjà longuement parlé.

La Calisto
Photo : Collegium Marianum

Buchty a loutky
Une soirée super dans un lieu magnifique. Que demander de plus ? Quelques degrés de moins au thermomètre...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire