lundi 29 octobre 2012

En attendant les taquets


A nouveau, un grand silence.... Nous essayons toujours de résister à la facilité de la voiture et  d'organiser notre vie quotidienne au mieux en fonction des transports en commun et de la localisation de "nos" magasins favoris.  Nous y arrivons bien sûr mais cela nous prend beaucoup de temps et nous rentrons tard le soir avec une seule envie : un souper rapide et au lit. 

Quelques caisses se sont vidées depuis le dernier post mais il nous manque toujours des taquets pour finaliser le montage des bibliothèques. Il n'est toujours pas agréable de vivre au salon : toujours pas de rideaux, pour s'éclairer juste une maigre ampoule au bout d'un vilain fil électrique noir et des caisses de livres partout. Les rideaux sont promis pour lundi prochain, sauf ceux du salon...

Nous avons commandé tout le mobilier et accessoires dont nous avons besoin mais la livraison se fait attendre, y compris pour les lampes de plafond et de parquet. Si tout va bien, livraison prévue juste avant Noël. Cette vertu qu’est la patience n'entrait pas dans notre vocabulaire à New York, mais ici, elle revient au grand galop. A part louer une camionnette et partir au dépôt au Danemark chercher les meubles nous-mêmes, que pouvons-nous faire pour changer cette situation ? Alors nous attendons et nous mettons au lit pour lire.

Parmi nos lectures, "Gottland" de l'auteur polonais Mariusz Szczygiel (paru en français chez Actes Sud). Une belle introduction à la manière de vivre et de penser des Tchèques au travers d'une série d'histoires vraies pour lesquelles l'auteur a fait de nombreuses recherches, notamment dans les archives de la police secrète au temps des communistes. Sur la pile également, un essai de l'auteur tchéco-britannique Benjamin Kuras "Czechs and balances - A nation's survival kit".

Nous n'avons rien exploré de spécial pendant tout ce temps, à part la ligne 22 (tram), histoire de voir quelles grandes surfaces jalonnent cette ligne qui passe à un saut de puce de la maison. Terminus : Bílá Hora. Le terminus même que j'avais déjà utilisé il y a plus de 20 ans pour visiter Prague en touriste. Nous avons essayé de retrouver la maison de Milena, la dame qui nous avait accueillis dans son "B&B" mais le coin a été tellement construit que mes souvenirs n'ont pu retrouver sa maison. 

Terminus de la Ligne 22 - Bílá Hora
Autre évènement, un business lunch à la Villa Richter, le long des escaliers qui s'élancent vers le château. Une vue époustouflante sur la ville et sa vallée mais un paysage navrant dans les assiettes. Le poisson de mes voisins avait un look carbonisé, ma roulade de poulet baignait dans une mare de purée mousseline aspergée d'une sauce gluante... Un établissement qui se veut "top notch" mais qui est juste bon pour boire un thé à cinq heures ou siroter un apéro d'avant-spectacle tout en contemplant la vue extraordinaire.







Vendredi soir. Le temps est à la neige. Samedi matin, c'est parti. Néanmoins, nous partons courageusement vers un marché bio dont j'ai entendu parler dans la newsletter de la revue de voyages AFAR. Bien nous en prit. Les aubettes sont nombreuses, bien fournies, les produits sont de très grande qualité. Il y a même du poisson. Seul hic : transbahuter les poireaux et les patates dans le métro et remonter vers la maison. Bah, nous n'aurons pas besoin d'aller au fitness le jour du marché...


Samedi 27 octobre - La gloriette du jardin sous la neige.                                                                                                                A noter que c'est le seul "gazebo" cubiste encore debout à Prague...





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