samedi 2 août 2014

Collioure

Notre retour vers Barcelone fait un détour par Collioure. Village au bord de l’eau. Pourquoi Collioure et non pas une des autres cités de la côte ? D’une part parce que Matisse et Derain y ont lancé l'esthétique que la critique parisienne qualifiera de « fauvisme », d’autre part parce que le grand poète espagnol Antonio Machado (1875-1939) y est enterré. Après avoir fuit la Guerre civile d'Espagne avec sa mère, il arrive à Collioure où il meurt peu de temps après, complètement épuisé.

Tombe de Machado et de sa mère
(photo jfg)
Le Christ face à la mer
(photo jfg)






















La ville (?) de Collioure a posé des reproductions agrandies des tableaux que les Fauves ont peint à Collioure, à l’endroit même où les peintres auront probablement posé leur chevalet. Les passants peuvent donc comparer le paysage et son rendu sur la toile. Très intéressant.

Photo jfg

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Une autre œuvre, en 12 pièces, est installée le long de la mer, sur les digues ou le long du château des rois de Majorque. Il s’agit de 12 cadres métalliques montés sur pied et posés sur une petite série de marche. Tous les regard au travers des cadres portent sur le phare de Collioure que l’artiste, Marc-André 2 Figueres, nous invite à découvrir sous divers angles.

Photo jfg
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Après une salade sur le pouce, nous continuons le tour du village, nous recueillons un instant sur la tombe de Machado et allons manger un dessert au Café des Templiers, autre temple de la peinture puisque Picasso s’y rendait presque chaque jour pour boire un café et que de nombreux autres peintres venaient également y taper le carton, draguer ou boire un godet. Les murs de l’établissement sont couverts de tableaux de ces artistes, parfois des maîtres, parfois moins…
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Nous entamons ensuite notre chasse à l’anchois, fierté de Collioure. Autrefois les anchois étaient pêchés et préparés à Collioure. Aujourd’hui l’anchois a disparu de ses eaux mais la préparation a toujours lieu ici. Mais où acheter ces anchois de Collioure ? Une aimable vendeuse nous dit au Carrefour ou à l’usine même. Notre p’tite feye nous envoie au carrefour de Banyuls où nous ne trouvons que des anchois Carrefour… Retour à Collioure, direction l’atelier de préparation des bestiaux. En plein centre-ville nous tombons sur un « petit » Carrefour. Coup d’oeil. Eurêka. Enfin des anchois de Collioure.

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Comme nos avions décollent très tôt le lendemain, nous avons décidé de dormir dans l’hôtel de l’aéroport de Barcelone. Nous ferons 5 x (sic) le tout grand tour de l’aéroport pour trouver l’entrée de l’hôtel. Signalétique de merde ! Non, pire : aucune signalétique du tout ! Un gardien, exaspéré de nous voir passer et repasser par où on ne pouvait normalement pas, nous conduira à la bonne entrée de l’aéroport, celle qui doit mener à l’hôtel. Mais une fois à l’intérieur, il n’y avait pas de panneaux indicateurs pour l’hôtel. Il fallait savoir, mais nulle part sur la réservation ce n’était écrit, qu’il fallait suivre « Centro de negocios ». Nous finissons par arriver à la réception de l’hôtel, fourbus et de mauvaise humeur. Pour entendre qu’il n’y a pas de wifi ni de connexion Internet dans les chambres…. Moche fin de voyage et tristesse d’être à nouveau séparés pour les 6 prochaines semaines.


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