Lunch time. Grand besoin de m’aérer les neurones. Direction le Musée Kampa à deux arrêts de tram du bureau. Nous vous avons déjà parlé de ce musée (privé), de sa localisation les pieds dans la Vltava, des inondations récurrentes et du besoin criant de financement.
Au programme Jiři John et Josef Lada.
J’adore le tableau en couverture du feuillet explicatif de l'expo Jiři John (1923-1972). Un p'tit scan ci-dessous.
Une salle du musée est consacrée à ses gravures (à la pointe sèche), une autre à ses huiles. L’impression générale est une économie de moyens, des volumes simplifiés à l’extrême, une distorsion de la perspective et une tonalité assez sombre. Même quand la couleur est présente, elle est sourde, comme un élément secondaire dans le tableau. Beaucoup de paysages d’hiver mais aussi des variations sur la forêt de bouleaux, qui me fait immédiatement penser aux photographies de Ansel Adams sur le même sujet. Un même thème, une infinité d’expressions.
Direction l’autre bâtiment du musée pour y scruter l’œuvre de Josef Lada (1887-1957).
Très connu de tous en République Tchèque car les cartes de Noël sont en général des reproductions de ses paysages hivernaux ou de ses nativités. Lada est à la fois illustrateur, peintre, caricaturiste, graphiste, écrivain et dessinateur de BD courant ligne claire. Les scènes qu’il dépeint sont rurales, naïves, sereines, joyeuses et pleines de renseignements sur la vie quotidienne de l’époque. Avec une simplification du propos qui n’empêche pas les détails comme la broderie sur le manteau du veilleur de nuit ci-dessous.
J’adore le tableau en couverture du feuillet explicatif de l'expo Jiři John (1923-1972). Un p'tit scan ci-dessous.
Jiři John |
Direction l’autre bâtiment du musée pour y scruter l’œuvre de Josef Lada (1887-1957).
Josef Lada |
Lada est également l'auteur et le dessinateur des aventures de Mikeš, un petit chat noir doué de parole. Mais dans l’expo pas de Svejk ni de Mikeš car le thème était orienté noël, nativité, hiver. Quand les communistes prennent le pouvoir, Lada abandonne d’ailleurs prudemment ses scènes de nativité pour se concentrer sur les scènes hivernales.
Josef Lada. Ne ressemble-t-il pas un peu à l'Oncle Paul des belles histoires ? |
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