dimanche 29 décembre 2013

Czech Xmas cookies

Une collègue tchèque nous a apporté un assortiment de biscuits de Noël, typiquement tchèques et surtout faits maison. Absolument délicieux ! Nous avons déjà pu constater que les Tchèques font beaucoup eux-mêmes, depuis le pain et la pâtisserie en passant par les saucisses et autres charcuteries. Au Krëfel local, au moins dix sortes différentes de hachoirs à viande, avec bourreur de boyau incorporé...

Revenons à nos délices de Noël.



Parmi les incontournables, les Linecké (étoiles fourrées aux fruits), les Marokánky (en forme de fleur avec fruits confits), les Rohlíčky (ceux en forme de croissant), les Kokosky (comme leur nom l'indique, avec de la noix de coco) et le Perníčky (pain d´épice) ici en forme de moufle. Les autres n'ont pas de nom officiel mais celui à l'anis est sublime. Pâtes différentes, garnitures différentes, fruits divers, mille et une épice exotique, un vrai travail de titan pour un résultat soufflant de délices, chaque biscuit unique de saveurs.

Pas étonnant - finalement - que les 24, 25 et 26 décembre soient des jours fériés tout à fait officiels et légaux en Tchéquie. Pour les passer en cuisine ?

vendredi 20 décembre 2013

Quelques photos de New York - Sans commentaires (ou presque...)

Une magnifique photo by p'tit mari, prise du studio au 36e étage dans Duane Street. La "Freedom Tower" a changé la skyline de NYC. C'est la première chose qui m'a frappée dans le taxi vers Manhattan.


Toujours vu du studio au 36e étage dans Duane Street, by me, avec l'idée de "transportation" dans l'arrière du cerveau.





Vu du ras du sol. D'abord les vélos des livreurs de pizza.

 

Les "Citi Bikes", jeu de mots compris puisque Citi Bank sponsorise les "City Bikes". Deux visions d'une même réalité.

Photo by P'tit Mari
Photo by me
 Que s'est-il passé ?


Celle-ci, c'est l'idée de "transport" dans le sens spirituel du terme.


Le métro, station "City Hall".



Une photo prise en caméra cachée. Je n'ose pas photographier les "gens".


Downtown, near the City Hall.


Un bel inconnu dans une pharmacie. La pharmacie la plus connue à NYC est Duane Reade. Non, ce ne sont pas Messieurs Duane & Reade qui l'ont fondée. Ce sont Abraham, Eli et Jack Cohen qui l'ont fondée en 1960. Le premier magasin de cette chaîne gigantesque s'est installé à NYC sur Broadway, dans le sud du sud de l'île, entre la rue Duane et la rue Reade...
Ces rues ont été nommées d'après deux politiciens américains, James Duane (1733-1797) et Joseph Reade (1694-1771) qui n'ont peut-être jamais pris un médicament de leur vie...




mercredi 18 décembre 2013

Transportation

Mon club de mémés se prétendant photographes s'est réuni ce soir. Autour d'un verre de vin blanc et d'un triangle de pizza au fromage, nous avons regardé, scruté, commenté les photos de chacune présente.

Le sujet du devoir ? En anglais, transportation. Voici les clichés que j'ai proposés et, une fois de plus, je regrette de ne pouvoir publier ceux des autres car certaines photos sont vraiment soufflantes !




Les deux ci-dessus ont été appréciées pour le calme et la sérénité dégagés. Oui, c'est du transport, mais à l'arrêt...

Celle ci-dessous a fait rire et l'animatrice m'a dit que j'aurais du, d'une manière ou d'une autre, faire disparaître les autos dans le coin supérieur droit pour que l'oeil ne s'égare pas dans cette zone-là de la photo. Et moins centrer le monocycleur, lui laisser plus de place devant pour accentuer la notion de mouvement. Oui, elle a raison mais dans les "street shots", par essence un moment fugace, pas toujours facile de capter le cadrage idéal.


Pas étonnant que certains grands noms de la photographie passent des heures, voire des jours ou des semaines à traquer LE moment parfait (cfr. Ansel Adams).

Ensuite, la dernière je l'ai proposée en vue d'obtenir des infos sur les changements de teintes. Je trouve cette photo trop orange/rouge/jaune. Mais mes mémés m'ont dit que non, ce n'était pas un défaut. Comme quoi, les goûts et les couleurs ...



Enfin, je joins une dernière photo mais qui est de mon p'tit mari, qui lui aussi, avait le sujet du devoir en tête quand nous nous promenions à New York. C'est sa vision des "Citi Bikes" de New York. Ces vélos gratuits (ou presque) qui ont envahi Manhattan, se donnant à voir par groupe de 20 parfois.




lundi 16 décembre 2013

Design Week Bis - Vjem

Deuxième coup de coeur. Vjem, créateurs qui recouvrent les frères Adam et Samuel Cigler et Svetlana Kozhenová. Ce sont eux qui tiennent le stand. Jeunes, talentueux, souriants. Voyez leur site : http://cargocollective.com/vjem


Et largement inspirés du cubisme tchèque, qui me fascine depuis toujours.





















Outre leur service en porcelaine, ils présentent également de la marqueterie, elle aussi d'inspiration cubiste.


Je craque et achète 4 grands mugs qui seront les bienvenus pour accueillir du thé bouillant ou des soupes revigorantes. Il neige quand je rentre ce soir à la maison.

"Mes" mugs


samedi 14 décembre 2013

Les Jardins suspendus de Lenka

Cela ne vous aura pas échappé, c'est la semaine du design, partout, partout, dont Prague.

Une invitation arrive dans le courrier pour le "Design Super Market". Voilà qui tombe bien à l'approche des fêtes...


Pour plus d'info, voyez leur site : http://www.designsupermarket.cz/

Deux artistes belges exposent, voilà sans doute pourquoi l'ambassade a reçu des invitations. L'une est Florence Coenraets, une modéliste. Voyez son site : http://www.florencecoenraets.com/


Si la plupart de ses créations peuvent se porter au quotidien, d'autres par contre confinent plus à une démarche artistique.

L'autre "artiste" est Tenue de Ville : http://www.tenuedeville.com/ orienté déco intérieure, tissus, papiers peints etc. Les papiers peints, à larges motifs, m'ont tout de suite tapés dans l'oeil. Ils sortent de l'ordinaire.



J'affronte le froid et les premières neiges de la saison. J'emprunte les trottoirs recouverts de glace pour rejoindre le lieu, qui a l'air d'une vieille école délabrée, près de la vieille place avec l'horloge. Un peu de tout dans ce "Marché de Noël", beaucoup de bijoux et de mode.

Oui, je craque. Pour les jardins de Lenka d'abord : http://www.zahradananiti.cz/
A suspendre. Peuvent aussi se poser dans un récipient. Si lumière (récipient en verre), les racines ne s'étendront pas. Si récipient opaque, les racines se développeront.





















J'achète un "Myrthus Communis". Mignon. A croquer. Trognon. Il faut plonger la boule une fois par semaine dans l'eau. Deux fois par semaine quand le beau temps revient.


mercredi 11 décembre 2013

L'être humain, destructeur par excellence

Comme nous sommes destructeurs, nous les êtres humains, peu respectueux des autres espèces. Cette maman gorille ne serait-elle pas plus heureuse dans la forêt que dans un zoo ?


lundi 9 décembre 2013

Escapade à New York - Bis - Magritte

Passons les promenades baignées d'un vent violent qui fait dramatiquement baisser les températures, passons le cocooning de rigueur, hibernation oblige. P'tit mari, copines et moi bravons le froid et la foule pour l'expo Magritte au Moma.


Oui, j'avais oublié que la foule obscure, sans privilège, fait la file partout. L'achat du ticket d'entrée se fait rapidement mais la file au vestiaire, grosses doudounes de froid obligent, puis file à l'expo même serpentent lentement. On peut rentrer dans la salle quand d'autres en sortent. Si ce n'est que les membres du Moma (que nous ne sommes plus) entrent quand ils veulent.

Face au Musée Magritte à Bruxelles, l'expo me laisse un peu sur ma faim mais nous avons le privilège de voir rassemblées des toiles conservées aux Etats-unis dont le fameux "Ceci n'est pas une pipe".



Non, ce n'est pas une pipe mais la représentation d'une pipe. Pourriez-vous la fumer ? Non. Toute la question de l'art...


Les toiles "célèbres" se suivent et l'impact de l'oeuvre "pour du vrai" par rapport à la reproduction dans un livre ou sur Internet n'est pas le même.


J'adore. Le "portrait" de dos + mise en abîme. De ravissement en ravissement face au talent de René Magritte, je me dis qu'une visite à Bruxelles s'impose d'urgence pour revoir d'autres toiles-culte.





vendredi 6 décembre 2013

Escapade à New York

Retour sur les lieux du crime. Quel crime ? Celui d'adorer cette ville fascinante.... Retour dans la Grosse Pomme pour une semaine.

La ville a-t-elle changé ? Fondamentalement, non. Dans les détails oui. Là où il y avait une pizzeria, il y a maintenant un marchand de glace au yaourt, le petit "cleaner" miteux de la 44e rue a disparu, le resto indien a changé de nom mais reste indien…. Le quotidien se rappelle vite à mon souvenir : ici on fait la file à chaque instant. Bien sagement. Sans resquiller comme à Prague. Le ciel est toujours aussi bleu et le brouillard vient parfois assombrir la journée entière. Le vent met de temps en temps son grain de sel et fait chuter les températures, qui frôlent alors le zéro.

Au programme, du cocooning tendresse, beaucoup; quelques lunchs avec les copines pendant que p'tit mari travaille; un brin de shopping chez "Linda the Bra Lady" pour son choix infini de soutifs et surtout les conseils avisés de ses vendeuses et une mini-razzia vêtements chez Lord & Taylor. C'est la semaine de Thanksgiving donc semaine de grosses soldes…

Rayon culture, pas de concerts mais 2 expos. A la Frick Collection, l'expo "Vermeer, Rembrandt, Hals". La Mauritshuis à Amsterdam rénove ses bâtiments et certaines de ses oeuvres sont en prêt à la Frick, dont la fameuse jeune fille à la perle. 



Quand M. Frick se fait construire son "palais" sur la 5e Avenue (années 1910), il prévoit dès le début de transformer sa demeure en musée quand il disparaîtra. Tout au long de sa vie, il achète des peintres majeurs et sa collection est une formidable promenade dans l'histoire de l'art occidental, depuis les balbutiements de la renaissance italienne jusqu'aux peintres "contemporains". Chaque mouvement, chaque esthétique est présenté avec un ou deux tableaux, avec des exceptions comme Boucher ou Gainsborough qui abondent dans la collection. Frick avait des idées bien arrêtées sur ce qu'il voulait : pas de scènes de guerre, pas de mythologie, pas de nus, peu de natures mortes. Il voulait des tableaux "agréables à vivre" selon ses propres termes. Donc beaucoup de portraits et de scènes du quotidien, spécialités des maîtres hollandais.


Je suis étonnée que les oeuvres en prêt ne soient pas "mélangées" à la collection permanente. Elles sont présentées dans une salle à part. Il aurait été intéressant de présenter les 3 Vermeer de la Frick (oui, 3…) avec la Jeune fille à la perle. Ne fût ce que pour clairement voir l'évolution du peintre.



Nos visites précédentes à la Frick étaient motivées par les concerts auxquels nous voulions assister. Aussi aujourd'hui prenons-nous le temps de visiter la collection permanente. Et cette promenade historique en quelques salles est un régal.




Si vous y allez au printemps, les jardins sont un must.


mercredi 4 décembre 2013

Palais Buquoy à Prague

Un lunch consulaire m'amène au Palais Buquoy, siège de l'Ambassade de France à Prague depuis 1919. L'Ambassade de Belgique date aussi de 1919, année de fondation d'un nouveau pays, la Tchécoslovaquie. Le bâtiment, tout ce qu'il y a de plus historique et de plus prestigieux, est situé dans ce quartier que j'adore, Kampa.


C’est en 1748 que la famille Buquoy, d’origine wallonne et artésienne, devient propriétaire du palais. Charles Bonaventure de Longueval, comte de Buquoy fut le commandant en chef des troupes impériales durant la bataille de la Montagne Blanche en 1620 (début de la Guerre de Trente Ans).



Inutile de dire que l'intérieur est à l'image de l'extérieur. Beaucoup de mobilier d'origine, augmenté de quelques trésors des musées nationaux français.

Nous passons par une enfilade de salons, comme le salon Richelieu,


pour passer dans la salle à manger


Des portes ouvertes sont de temps en temps organisées pour visiter ce complexe historique où de nombreuses personnalités ont été reçues. Mozart y a joué dans le salon de musique, tout comme Maurice Ravel.

En face du Palais, le mur John Lennon, autre genre de culture ….


Pendant les années 1980, John Lennon est devenu le symbole de tous les Tchèques manifestants anti-gouvernementaux. Ils griffonnaient ses textes et d’autres slogans politiques sur ce mur, qui appartient à l'Ordre de Malte. Le lieu ne fut pas non plus élu au hasard puisqu'un des "bureaux" de la police secrète se trouvait à 10 mètres de là.

Le mur a été blanchi par le gouvernement en 1998 et beaucoup craignaient que le mur ne perde alors son sens et sa résonance politique, mais cela ne s’est pas produit. Les gens ont simplement continué à faire des graffitis sur le mur. Le mur est donc une accumulation de graphes, dessins, portraits, citations, et le tout premier portrait de John Lennon est  là, enfoui sous les couches… Et chaque jour le mur est différent.